Au cœur de Toulouse se cache un lieu d’une tranquillité insoupçonnée : le Cloître des Chartreux. Situé dans l’enceinte de l’Université Toulouse Capitole, cet ancien jardin monastique est une véritable parenthèse de silence au milieu de l’agitation urbaine. Pour les Toulousains et les visiteurs en quête d’un moment de calme, ce cloître discret est une adresse à ne pas manquer.
Le cloître des Chartreux n’est pas un site touristique de premier plan et son emplacement fait qu’il ne s’offre pas à la vue de tous, mais c’est ce qui en fait tout son charme. Dissimulé derrière les murs de l’université, ce petit jardin se découvre souvent par hasard ou sur les conseils de quelques Toulousains chanceux de connaître l’adresse. Fondé au XVIIe siècle par les moines chartreux, il servait autrefois de lieu de retraite spirituelle. Aujourd’hui, bien que le monastère ait disparu, le cloître conserve une atmosphère propice à la méditation et à la détente.
Le Cloître des Chartreux : un jardin au charme simple en toute saison
En pénétrant dans le cloître, on découvre un espace gazonné sobrement planté de quelques arbres et de buissons taillés. Le jardin n’est pas un lieu de grande floraison, mais il possède un charme discret, fait de simplicité et de calme. Les arcades qui bordent cet espace apportent une ombre agréable et le silence qui y règne contraste nettement avec l’agitation de la rue. Les bancs disposés à l’ombre des murs de brique invitent à s’asseoir pour y lire ou tout simplement pour s’offrir un peu de tranquillité.
Le Cloître des Chartreux est également un lieu qui change au fil des saisons, offrant à chaque période de l’année un visage différent. Au printemps, le jardin fleurit et s’anime de couleurs vives. En été, l’ombre des arcades offre une fraîcheur bienvenue pendant les chaudes journées toulousaines. L’automne, avec ses feuilles dorées et son atmosphère surannée, donne au lieu une allure plus mélancolique. Quant à l’hiver, les pierres du cloître semblent se figer dans un silence serein, offrant une parenthèse de quiétude avant le renouveau.
Un lieu fréquenté par les étudiants et les enseignants de l’université
Le Cloître des Chartreux est un lieu privilégié pour les étudiants qui viennent ici entre deux cours pour réviser ou se détendre. Beaucoup s’y retrouvent pour échapper au stress de la vie universitaire et prendre une pause bien méritée. « C’est l’endroit où je viens me poser après deux heures passées en amphi » confie Clara, étudiante en droit. « Le silence est pour moi très précieux. Ça m’aide à décompresser avant de repartir pour un prochain cours ».
Bien qu’il soit avant tout un lieu de calme, le cloître reste un espace vivant, fréquenté par des étudiants mais aussi par les enseignants. « Parfois, on s’y retrouve entre collègues pour discuter ou simplement pour passer un moment plus libre avec les étudiants. C’est un endroit parfait pour échanger sans le bruit des cafés ou des couloirs de l’université » raconte Vincent, un jeune chargé de cours en économie.
Ce petit jardin symbolise également la fusion entre le patrimoine historique et les besoins d’un campus universitaire moderne. Il incarne l’esprit de l’Université Toulouse Capitole : un lieu vivant où l’histoire s’entrelace avec les aspirations d’une génération en quête de savoir.
Le Cloître des Chartreux, un lieu discret très appréciés des Toulousains
Le Cloître des Chartreux reste un secret bien gardé, réservé à ceux qui savent prendre le temps de le chercher. Les touristes souvent pressés ne s’y arrêtent pas toujours. Dommage car ce petit jardin s’avère être un lieu à découvrir et même à redécouvrir : « Il y a des endroits dans cette ville où l’on revient toujours et ce cloître en fait partie » raconte Robert, un habitant du quartier.
Il existe dans ce lieu une forme de poésie discrète, celle des briques, des plantes, des ombres et des lumières. Le Cloître des Chartreux est un peu comme une bulle de calme et d’apaisement. Un lieu hors du temps où les pensées s’élèvent avec légèreté et où l’on se souvient, à chaque visite, que parfois il suffit de s’arrêter pour se retrouver soi-même.
Texte de Stéphane Reynier
Photographies de Lisa Molinier et Antoine Houzelstein
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Le Cloître des Charteux vu par :
Antoine Houzelstein – Lisa Molinier
Pour en savoir plus :
Wikipedia